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2 avr. 2024

ZL nous livre ses dernières impressions concernant la marche du monde.

Le weekend dernier, dans un village non loin de ma demeure, je suis entré dans le bar associatif de la placette sur laquelle se tenait un petit marché anémique. Quelques autochtones vieillissants se livraient avec componction à des infidélités envers les hypermarchés des bourgs circonvoisins alors que trois couples de citadins de passage et habillés de frais faisait la queue devant les étals du maraicher, du producteur de fromages de chèvres et, bizarrement, d’un marchand de bonbons au chocolats. 

Ayant des invités pour le weekend, mon frigo se trouvait déjà fort tancké de victuailles. Je n’avais donc aucune raisons de m’attarder sur la place; en revanche la perspective d’un petit noir me souriait.


Poussant la porte vitrée à l’ancienne, quelle ne fut pas ma surprise de trouver accoudé au comptoir le génial Z. Luchador échangeant quelques banalités avec le tenancier. Cela faisait quelques semaines que je n’avais pas eu l’occasion de croiser ZL, et je ne pouvais pas laisser passer une pareille occasion. 

 Je l’abordais donc tout de go. 


- Salutations Maître, m’autorisez-vous à recueillir votre divine pensée ?
- Soit. Mais soyons brefs. Je dois partir dans trois minutes, car j’ai un bourguignon qui finit de mijoter et il ne faudrait pas que la sauce attache.
- Que pensez-vous de l’état du monde ?
- Sans doute faites-vous allusion aux différents conflits en cours.
- En effet.
- Il me semble que nous nous sommes déjà entretenus à ce sujet par le passé. Reprenez vos notes. Ce qui se passe au Moyen Orient, en Europe de l’Est ou bientôt en Mer de Chine n’est que l’expression de la fin du cycle financier qui est arrivé à ses extrêmes limites. Les destructions et les violences ne visent qu’à faire perdurer le système politico-financier en place, à le remettre en selle. Les désastres et les souffrances que subissent les pauvres gens qui se trouvent au mauvais moment au mauvais endroit ne sont que des statistiques aux yeux des personnes à la manœuvres (que d’aucun nomme « l’élite »).
- Mais alors que faire ?
- Décidément, vous ne suiviez jamais ce que je dis. Je me demande pourquoi je daigne vous adresser la parole. J’espère que vos lecteurs sont moins neuneus que vous. Je viens de répondre. Le seule chose à faire pour le vulgum pecus, c’est de ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, voilà tout.
- Mais en pratique, comment savoir où ne pas se trouver ?
- Oui, évidemment, il faut un minimum de discernement. Ce dont vous sembler manquer d’évidence. Je vais tout de même vous donner un indice, avant que je file et vous laisse avec l’addition. Le comportement idoine, c’est de ne pas suivre la foule, de ne pas hurler avec loups et de faire exactement le contraire de ce que préconise la majorité. C’est simple et cela marche toujours !
- Merci Maître.
- Passez le bonjour à madame votre mère si elle est encore de ce monde.


En définitive, j’ai commandé un petit verre de calva avant de ressortir sous le pâle soleil de la fin mars.  

 


 

 

            

 

2 oct. 2023

Brève N° 235 - La sélection naturelle

 235 – La sélection naturelle ne va pas assez vite pour les hommes, ils l’accélèrent en se battant entre eux.

 

Bal'al- Ba'alou 2 ZL/. 09-2023 VAAS

 

26 mai 2023

La pensée N° 356 : la pathologie auto-immune de la société

 356 – Le corps développe des pathologies auto-immunes graves lorsqu’il n’a pas l’occasion de lutter contre suffisamment d’agressions microbiennes. Les sociétés font de même : elles s’attaquent et se détruisent de l’intérieur lorsqu’elles  n’ont plus d’occasions de se défendre ou de porter le fer à l’extérieur.

Banana Boat ZL/. VAAS 04/2023


18 avr. 2023

Pensée N° 263 : Avoir vu venir la guerre.

 263 – Les dates de débuts et de fins des derniers grands conflits ont été fixées a posteriori. Les contemporains ne se sont aperçu ni de leurs commencements ni de leurs fins.

Par temps pluvieux ZL/. VAAS 04/2023

 

 

 

5 janv. 2023

La pensée #234 est là... est que cela vous contrarie ?

 234 – Les conflits font progresser l’espèce humaine et les guerres (gagnées) avancer les civilisations.

ZL/.Sous le gui. 01/2023 (Vaas) Technique mixte

6 sept. 2022

BREAKING NEWS : Z.LUCHADOR S'EXPRIME ENFIN SUR LA CRISE EN UKRAINE.

Après  de nombreuses sollicitations, nous avions enfin obtenu que l’indépassable Zébulou Luchador accepte de s’exprimer sur l’actuel conflit en Ukraine et plus généralement sur l’évolution des affaires du monde. Confortablement installés dans le parc de sa coquette demeure située au cœur du bocage, sous l’ombre douce d’un vénérable faux-acacia  alors que quelques créatures attentionnées s’affairaient à la préparation d’un barbecue d’anthologie, nous avions enfin pu recueillir la quintessence de sa formidable pensée que nous tentons de retranscrire ici.

Oh, lecteur avide, fais en bon usage.

                                        ___________________

 

NR : Cher Maître, que pensez-vous du conflit qui fait rage depuis quelques mois sur les fertiles terres d’Ukraine ?

ZL : Je ne tournerais pas autour du pot et je vais vous résumer la situation en quelques mots. Maintenant que le lobby militaro-industriel a totalement les mains libres aux états unis (voir l’intervention de Groléon ici https://bostonbulldog.blogspot.com/2017/04/leon-zitrone-alias-groleon-revient.html ), le système soit disant libéral se lâche. Il ploie et va bientôt casser. La création de la crise du Covid, contrairement à ce que j’avais naïvement salué (voir notre échange du  16 Mars 2020 https://bostonbulldog.blogspot.com/2020/03/viva-el-corona-virus-caramba.html ), n’a pas suffi et une vraie guerre a été jugée nécessaire pour permettre au monde capitalo-financier de redémarrer sur de nouvelles bases.

NR : Oui, je pense comprendre …mais qui, des ukrainiens ou des russes, va emporter la victoire ?

ZL : Il y a un certain nombre d’option sur la table : soit les russes gagnent, soit les ukrainiens gagnent, soit ils gagnent tous les deux, soit ils perdent tous les deux, soit la question est mal posée, soit ce conflit va s’élargir en Europe, au Sahara et dans le Pacifique. Les options ne sont pas incompatibles entres elles.

NR : Pouvez-vous être plus précis ?

ZL : Ce qui est certain, c’est que vous ne savez rien de ce qui ce passe sur le front. Les informations qui parviennent sont totalement biaisées. Vous ne pouvez rien en tirer. Tel bombardement, telle prise de bourgade, telle attaque de chars, tel assaut, telle offensive, telle contre-offensive… tout ça c’est du bullshit. Les infos sont bidons et les intentions tactiques et opérationnelles sous-jacentes sont indécodables. C’est, au mieux, du bruit de fond et non du signal et au pire du simple spectaculaire marchand. Les véritables questions sont : quand le conflit va-t-il s’étendre et quels seront les prochains protagonistes ? Le système s’est enfermé dans une nasse. Une fois le conflit déclenché, plus rien ne peut l’arrêter. D’un côté des sommes pharamineuses de monnaies de singes (USD et Euros en particulier) sont investies dans des industries militaires et biologique contrôlées par les systèmes financiers dollaro-centrés, de l’autre côté des univers culturels mentaux diverses qui cherchent leurs revanches et qui emploient des moyens diversifiés, concrets et pragmatiques pour tenter de rétablir un équilibre et de s’extraire de ce système. Le système, lui, va utiliser tous les outils à disposition pour essayer de perdurer, voir de s’étendre plus encore.

NR : Ce n’est pas très optimiste.

ZL : Non. Nous allons vivre des temps intéressants au sens chinois du terme. Vous prendrez-bien une portion de ce savoureux T-Bone et un verre de Saint-Joseph avant de retourner croupir dans votre banlieue pourrie ?

 

Champis VAAS 08/2022 Technique mixte


22 nov. 2020

Ouroboros

 

ZL. Le retour d'Albert Combry - 09.2017. ECMY


Le formidable Zébulou Luchador, le Méta-Stratégiste international bien connu de nos lecteurs, a daigné partager avec NR (Notre Reporter) quelques réflexions que nous vous livrons aujourd’hui sans fard ni périphrase. 

Âmes sensibles, passez votre chemin et plongez-vous plutôt sur l’intégrale de Bibi Fricotin.

NR : Zébulou, que pensez-vous de l'état dans lequelle nous vivons ?

ZL : L’état n’existe que pour lui-même. C’est un corps constitué dont les seuls objectifs sont sa propre perpétuation, le développement de sa taille et l’augmentation de son champ d’action. L’état se développe au détriment de tout ce qui l’entoure et le nourrit. Les états passés soumettaient les peuples par la force, les accablaient d’impôts, de règles et de travail forcé. Parallèlement, les états s’étendaient géographiquement par la guerre et les alliances matrimoniales ou bien pillaient leurs voisins.

NR : Mais les temps en changés, nous vivons désormais en démocratie, n’est-pas ?

ZL : Mais, mon cher, les états modernes font de même, avec des moyens décuplés et plus sophistiqués. La volonté d’augmentation tendancielle de la taille des états durant leur temps d’existence reste une constante historique totalement indépendante du type de gouvernement. Que ces états soient démocratiques ou totalitaires, quel que soit le sens  que l’on donne à ces mots, ne change rien au fait. Lorsque la situation le permet, que le climat est favorable et que le développement technique, scientifique et économique le permet, l’état s’étend au dépend du reste de la société qui en a permis l’émergence jusqu’à détruire ses fondements même et les raisons de son existence.

NR : Quelle est donc l’issue de ce processus ?

ZL : A ce moment, soit la société s’effondre, soit elle est absorbée par un état limitrophe, soit elle est razziée par des barbares, soit une révolution met en selle un nouveau paradigme.

NR : Ne seriez-vous pas un peu pessimiste ?  

ZL : L’époque contemporaine n’échappe pas à  la règle, si ce n’est que les organisations étatiques se sont  d’une part mondialisées, d’autre part se sont hybridées avec les pouvoirs médiatiques et financiers. Leurs  champs d’actions englobent désormais la quasi-totalité de la planète et la quasi-totalité des peuples. Son effondrement ne sera donc pas provoqué par la compétition avec un autre système ni par la conquête. Ce qui se passe avec l’épisode du Covid est une illustration flagrante de ce qui précède. L’état est un Ouroboros qui se dévore lui-même. Attendons et préparons-nous à sa chute.

NR : A quelle échéance prévoyez-vous cet évènement ?

ZL : Je ne suis pas voyant extralucide. Les moyens et l’emprise des organisations mondiales globalisées dépassent de très loin tout ce qui a été connu jusqu’ici. Faire un pronostic est une chose mais faire une prévision en est une autre. Si vous jouez à la roulette russe suffisamment longtemps, vous finissez nécessairement par vous tirer une balle dans la tête, quelle que soit la taille du barillet et quel que soit le nombre de balles. Il est toutefois impossible de prédire à coup sûr quand le coup partira. Il en est de même avec la chute de la société moderne. Cela est en train d’arriver, mais le statuquo peut encore durer une paire de siècles, comme une paire de mois. Tout dépendra de l’avidité avec laquelle l’état continuera à siphonner les forces qui ont permis son développement, de l’ampleur ses succès tactiques et à quels évènements extérieurs, cataclysmiques par exemples, il sera confronté.

NR : Merci cher Zébulou Luchador, de nous avoir fait partager quelques bribes de votre profonde sagesse.

ZL : De rien, à la revoyure.

16 mars 2020

Viva el Corona Virus Caramba !


Eloigné de toute pollution médiatique, vierge de toute influence délétère, exempt de toute contamination virale, notre vieux Maître Zebulou Luchador est sorti de sa réserve pour nous faire partager quelques onces exsudées de son incomparable et immense savoir.
 

Où est Arp ? Z.L. 2020.01 à ECMY  Technique Mixte.


Aujourd’hui, au micro de notre reporter, il vous parle du corona virus, celui-là même qui défraie la chronique. 

Notre Reporter :   « Cher Maître, que pensez-vous de cette pandémie ?   

      Zébulou Luchador :   « Comme vous le savez, notre mode de fonctionnement économique, appelons-le capitalisme si cela vous simplifie la représentation, ne fonctionne que par une succession de crises violentes. Dans l’histoire, les guerres étaient le moyen que trouvait le système pour remettre les compteurs à zéro. Tous types de guerres faisaient l’affaire : impérialisme, colonialisme, guerres civiles, guerres religieusess, guerres de successions… bref, le tout étant que l’on casse plein de trucs et que l’on détruise un max de valeur.

Notre Reporter : «  Donc vous pensez qu’une guerre nous attend ? 

      Zébulou Luchador :  « C’est ce que je pensais jusqu’à très récemment, mais j’ai le sentiment que le système a trouvé un moyen je dirais …plus économique de se régénérer. Il me semble que le traitement de Covid-19, phénomène prévu depuis plus de 20 ans, relève plus de la tactique méta-économique que de la pure gestion de crise. Cette Pandémie, pourtant potentiellement émergente depuis longtemps est mise à profit pour conduire les populations à accepter une réduction drastique de leur régime de vie tout en protégeant « l’élite ». Bref, cette crise sanitaire à tous les avantages d’une bonne vielle guerre sans en avoir les inconvénients, et notamment sans avoir besoin de casser des pans entier du patrimoine foncier et culturel. La manière dont est traitée cette pandémie présente bien des avantages. 

Notre Reporter : « Merci cher Maître pour ce rayon de lumière dans la nuit

Zébulou Luchador : « De rien, couvrez-vous bien et apprenez à jouer au rami si vous vivez en zone urbaine.

Maxime N° 365 ;: des causes et des effets.

365 – L’utilisation généralisée des modèles ne permet plus de faire la différence entre les causes et les effets. Pire : elle génère, entret...