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22 févr. 2024

Maxime N° 537 : Pourquoi la monnaie existe-elle ?

 537 - L'argent n'existe que parce qu'il n'y a pas d'Unité de Valeur universelle. 

La bulle selon Claude - ZL/. Le Chiffre 12/23


6 nov. 2021

Cryptos : quelque chose que vous ne lirez pas tous les jours !

Sortie d'auberge. ZL 09/2021 ECMY Technique mixte 
 

 

Nous avons reçu un coup de fil de Zébulou Luchador : il acceptait exceptionnellement de rencontrer notre reporter (NR) lors de son passage à Dubaï. Nous avons bondi dans le premier avion. Il était évidemment hors de question que nous manquions cette opportunité de deviser de visu avec le formidable penseur contemporain que le monde entier nous envie. Il nous a reçus dans son extraordinaire suite d’un hôtel au luxe tapageur et à la climatisation poussée à fond. Cela faisait un moment que nous n’avions pas eu le plaisir de respirer cet air glacial, chargé d’effluves de moisi et de merdes séchées, vaguement masquées par de lourdingue parfums artificiels parfaitement triviaux aux subtiles relents de cuisine chimique orientale .

RN - Merci Maître de bien vouloir répandre votre inestimable savoir visionnaire. Quel est le sujet que vous souhaitez développer pour notre avide lectorat ?

ZL -  Je ne parle pas aux gugusses masqués. Si vous n’ôtez pas immédiatement votre muselière, je vous vire à coup de pompes dans le derche.

RN - Oups, désolé. Je pensais…

ZL - C’est moi qui pense ici. Merci de vous contenter de recueillir mes paroles et de ne pas m’interrompre, sauf si le personnel de service se décide à se montrer avec l’en-cas que j’ai commandé il y a bientôt une heure.

NR – Oui Maître.

ZL – Vous avez-vu le Soleil ?

NR – Oui, ça cogne grave dans ce patelin.

ZL – Nous verrons ça plus tard. Pour l’instant nous parlerons des crypto monnaies et du Bitcoin.

NR – Nos lecteurs vont adorer ! Nos lecteurs sont des fans des cryptos !

ZL – Ce qui va moins leur plaire c’est quand tout ça va leur exploser à la tronche.  Le succès formidable de ces unités de valeur est seulement lié au goût humain pour la spéculation. Faisons un peu d’histoire. L’invention de l’argent a permis depuis quelques milliers d’années tout d’abord de fluidifier les échanges. Avoir un médiateur de valeur est un excellent outil de régulation et de développement des relations fonctionnelles entre humains et entre groupes humain. Le potlatch(1), cher au cœur de nos amis situationnistes atteint très vite ses limites. Le troc, un deuxième moyen, est contraint par la nature même des biens et service. Il saute aux yeux qu’échanger des œufs contre des bœufs conduit assez vite à des impasses matérielles pratiques qui en limitent considérables les possibilités. Le troisième moyen d’échange, l’accaparement violent, est un jeu à somme nulle qui ne permet aucun développent sociétal. L’arrivée de l’argent, quelque forme matérielle qu’il ait prise,  a provoqué une augmentation et une plus grande fluidité des relations humaines. Les groupes qui ont adoptés cette pratique on progressivement supplantés toutes les autres sociétés.

NR – Vous aimez donc l’argent !

ZL – Non, je ne l’aime pas. Je respecte cette trouvaille pour ce qu’elle vaut. C’est un outil structurant des sociétés humaines, même si ce n’est qu’un concept immatériel. L’argent n’existe pas en tant qu’entité distincte des sociétés qui l’utilise. Si quelqu’un inventait un meilleur moyen de faire fonctionner ensemble les individus et les sociétés entre elles, ce serait formidable. Le problème, c’est que l’argent (le concept) et son dérivé concret immédiat  (la monnaie) occupe déjà le terrain matériel et mental. Plus personne ne cherche à trouver un autre moyen de fluidifier, de motiver les gens et d’accumuler de la richesse.

NR – D’où le Bit-Coin !

ZL – Comme d’habitude, vous  volez au raz du gravier. Cela n’a rien voir et nous n’en sommes pas encore à ce moment de l’histoire. La  plupart  des gens confondent l’argent et la monnaie… voir la valeur (mais c’est une autre histoire, Ha Ha !). La monnaie est l’agent pratique de l’argent, son support physique ou quasi-physique. C’est ce que les gens pensent posséder et échanger.  Peu de gens ont conscience que posséder de la monnaie, qu’elle soit matérielle ou virtuelle, c’est posséder des autorisations de tirages sur une dette produite par quelqu’un d’autres. En général, ce sont les pouvoirs qui produisent cet argent. Ce que l’on nomme la monnaie fiduciaire est l’expression d’un pouvoir qui est le préteur en dernier ressort. Votre billet de vingt euros n’est que l’expression matérielle que l’état vous doit quelque chose. Si vous ne croyez plus en la pérennité de l’état, cette feuille de papier imprimée perd instantanément toute valeur.  C’est également vrai avec les sommes d’argents immatérielles qui circulent de comptes à comptes sous la forme d’échanges de données.

NR – Et nous en arrivons donc aux crypto monnaies

ZL – Non et laissez-moi finir ou il va vous en cuire.  Il y a un point qui échappe semble-t-il à presque tout le monde. Au cours de l’histoire toutes les monnaies fiduciaires, absolument toute, ont disparues. Certaines ont explosées en vol d’autres se sont étiolées petit à petit, mais toutes, absolument  toutes, ont fini dans le caniveau au bout de quelques siècles au mieux. Les monnaies que nous utilisons n’échappent pas à la règle. Nous vivons à cet égard la fin d’un cycle qui ne fera pas exception. Les états créent massivement de la monnaie qui, injectée dans  le système économico-financier fait exploser les prix (jusqu’à encore très récemment principalement le prix des actifs financiers, mais le coût des biens matériels commencent à augmenter lui aussi substantiellement). Les états ne peuvent pas résister à la facilité de la création de monnaie et une fois qu’ils commencent à utiliser ce que l’on appelé la planche à billet, puis le quantitative easing, puis l’hélicoptère monnaie, il n’y a plus moyen ne sortir du cycle qui conduit à la déchéance.

NR – D’où la création du Bit Coin ! Une monnaie indépendante des états pour tenter de résister à cette dérive.

ZL – Non, archi non, les crypto-monnaies sont des créations pures du pouvoir. C’est un moyen infernalement insidieux qui met progressivement en œuvre un moyen de contrôle absolu des populations. Il faut ici évoquer un point particulier et un peu technique de la nature de la monnaie : la fongibilité. Un euro est indiscernable d’un autre euro. Cela parait évident, mais cela reste un élément de liberté clef et une particularité extraordinaire. Personne ne peut remonter la trajectoire du billet de vingt euros dont nous parlions tout à l’heure. Ce n’est plus le cas avec les crypto monnaies. Chaque division de crypto monnaie est traçable pour toujours. C’est la force de des blockchain, elles sont infalsifiables et garde la mémoire de toutes les modifications ! Le remplacement programmé de monnaies traditionnelles par des crypto currencies est la mise en œuvre du plus grand programme de contrôle des populations de toute l’histoire de l’humanité.

NR – C’est une vision extrêmement pessimiste. J’en infère que vous allez lutter contre cette horreur.

ZL -  Non, car tout cela va leur exploser à la tronche. Ce mécanisme est adossé à une technologie qui repose sur les centres de calculs qui utilisent l’électronique et sont alimenté en électricité. La consommation électrique du bit-coin est d’ailleurs pharamineuse ! Vous devez savoir que nous sommes à la veille d’un phénomène physique qui intervient plusieurs fois par millénaire : une tempête solaire colossale qui détruit totalement tous les systèmes électriques. Des études récentes (2) qui ont portées sur les dernier 12 000 ans ont montrées que ces tempêtes interviennent en moyenne tous les  600 ans et la dernière occurrence remonte à l’an 775 ! En 1859 une tempête de moindre intensité et de courte durée a provoqué l’embrasement de câbles télégraphiques ! Imaginez les dégâts aujourd’hui où tout est interconnecté, où tout est dépendant de l’alimentation électrique et où toutes les données sont stockées sur des supports incroyablement sensibles aux radiations de hautes énergies. Lors de la prochaine tempête, notre civilisation va revenir au moyen âge en quelques jours.

NR – Vous plaisantez j’imagine !

ZL – Bon cassez-vous maintenant, je vous en ai assez dit pour cette fois, de toutes les manières les cryptomonnaies vont se casser la figure rapidement, solar blast ou pas...


(1) Don rituel. Démerdez-vous pour trouver les références.  

(2) Pour les références : idem.

4 août 2021

La Politique Est Un Business Comme Les Autres

Portrait de Famille - ECMY 06/21 - technique mixte.
 

Le fabuleux Zébulou Luchador a accepté cet entretien en vidéo-conférence. En effet Notre Reporter se sent un peu bizarre depuis sa septième injection et de plus il ne souhaite plus sortir de chez lui de peur de contaminer son entourage. Maître Luchador s’est un peu gaussé, mais il finalement  il accepté cette semaine d’aborder à distance un sujet souvent laissé de côté : le rapport  entre secteur privé et secteur public. D’aucuns diront qu’il y a des thématiques plus porteuses ces derniers temps, mais le Maître est souverain.

NR (Notre Reporter) : Merci, cher Zébulou, d’accorder ce nouvel entretien à l’audience  de notre blog.

ZL : De rien mon petit. C’est charmant le buffet Henry IV et le brâme du cerf au point de croix  sur votre fond d’écran.

NR : Oui, je n’ai pas refait la déco depuis la mort de mémé.

ZL : Oh… je suis désolé. Elle n’a pas trop souffert  ?

NR : Non, Non, elle est morte du Covid en tombant de son échelle.

ZL : C’est ma fois fort triste. Et si nous abordions le thème de ce soir ?

NR : Vous avez souhaité expliquer à notre auditoire la subtile articulation entre le secteur public (l’état et les structures para étatiques) d’une part et le secteur privé (les entreprises et les indépendants) d’autre part.

ZL : Comme d’habitude, vous êtes complètement à côté de la plaque ! C’est incroyable qu’on vous autorise encore à poser des questions aux gens. Ma thèse est justement qu’il n’y a aucune différence entre la sphère dite publique et la sphère prive. Le clivage réel est entre les mégastructures et les microstructures. D’un côté vous trouvez de colossales superstructures étatiques et privés et de l’autre des milliards d’individus et de microstructures asservies par les premières. C’est aussi simple que cela. Faire croire aux gens que les systèmes politico-administratifs en place sont autres choses que des entreprises visant à exploiter le populo et les micros structures entrepreneuriales …et surtout réussir à faire intégrer que ces « états » sont substantiellement différents des méga-entreprises  est une des plus belles réussites des pouvoirs en place.

NR : Vous y allez un peu fort, les gens votent pour leurs dirigeants. Au moins dans les démocraties et dans les états capitalistes, il y a une différence entre le public et le privé.

ZL : Quelle différence ? Les gens votent, et alors ? La classe politique est issue à 95% de l’administration et les méthodes sont désormais les même dans les administrions privées ou étatiques. Les états en sont même arrivés à confier leurs stratégies à des cabinets d’audit internationaux. L’état est une entreprise privée aux mains d’un petit groupe de personnes qui se cooptent. Le vote est un simulacre d’expression qui ne peut pas modifier les équilibres des pouvoirs en place. Même si le vote majoritaire avait une quelconque efficacité (mais c’est un autre sujet, que nous pourrons évoquer à l’occasion), les choix proposés aux électeurs sont totalement bidons. Et vous avez vu que lorsque les urnes ne rendent pas les résultats attendus par les pouvoirs, ils ne sont pas pris en comptes. Vous vous rappelez certainement de nombreux exemples dans les dernière décennies.  

NR : Pourtant les gens semblent y trouver leur compte, et surtout, il se sont battu pour obtenir ce qu’ils ont.

ZL : Nous sommes dans un équilibre précaire qui ne peut que s’écrouler.  Les mégastructures s’affrontent et ont pour seul objectif d’accroitre leur influence. Nous avons vécu une période de quelques décennies, une vingtaine tout au plus, lors de laquelle il est apparu qu’il était dans l’intérêt de ces organisation de permettre aux peuples d’augmenter leur qualité de vie. Ces transferts de moyens ne se sont pas fait sans luttes, j’en conviens, mais l’équilibre dynamique qui s’est mis en place au milieu du XIXème siècle est rompu. Les mégastructures ne visent qu’à s’accroitre et elles sont devenues monstrueuses et leurs interactions violentes commencent à bouleverser totalement la civilisation. Les états et les mégas structures contrôlent absolument tout.  Vos finances, vos déplacements, vos modes de vies, votre santé, vos croyances, ce que vous avez le droit de croire ou de ne pas croire… tout cela est bien plus encore est aujourd’hui prisonnier d’un réseau de pouvoirs dont l’objectif n’est pas le bien être des peuples.

NR : Vous avez une vision bien noire de la situation.

ZL : Oui, quand quelque chose doit mal se passer, et bien ça se passe mal. Ces méga structures ont entrepris de se faire la guerre entre elles. Cela ne se voit pas encore, mais les différents pouvoirs en place ont entamé une bataille à mort. Le point le plus inquiétant dans cette vision est que nous savons qu’un certain nombre de ces mégastructures, et notamment la techno-structure écolophile considère désormais qu’il y a trop de gens sur terre. Nous allons vivre des moments intéressants.

NR : Ne seriez-vous pas un peu complotiste sur les bords ?

ZL : Nier tout complot est d’un angélisme consternant. Voir des complots partout c’est idiot, mais se refuser de comprendre que des organisations mettent en œuvre des moyens colossaux pour essayer créer des situations qui correspondent à leurs objectifs, c’est criminel.  Ces organisations sont parfois étatiques, paraétatiques ou idéologiques, ce sont parfois des mégastructures  issues de l’entreprise et de la finance, ce sont même des réseaux émanant de religions ou d’organisations non gouvernementales mais leur objectif est toujours d’augmenter leur pouvoir. Elles travaillent souvent de concert, sont souvent antagonistes, mais ce sont toujours en définitive les mêmes qui trinquent : les peuples.

NR : Nous vous remercions cher Zébulou Luchador pour cet exposé un peu plus noir que d’ordinaire.

ZL : Merci cher ami. Saluez de ma part notre ami Albert Combry.

27 janv. 2015

A voir et revoir sans modération. C'est presque génial (l’atterrissage est un peu abrupte et il passe à côté de la notion de proto-science qui lui simplifierait bien la vie).
S'il n'était pas manifestement tombé dans la marmite du matérialisme historique, Lordon aurait confiné au sublime.

http://www.gabrielperi.fr/699.html


Maxime N° 365 ;: des causes et des effets.

365 – L’utilisation généralisée des modèles ne permet plus de faire la différence entre les causes et les effets. Pire : elle génère, entret...