Tapez ici un mot clef pour retrouver un article :

10 mai 2010

Critique radicale de dieu (5)


Dieu est contagieux.

Savez-vous que Dieu est un « meme » ?

Un meme est un concept qui se transmet d’un esprit à l’autre comme un virus passe d’un corps à l’autre. L’idée de dieu est un meme particulièrement virulent.

Nous constatons que toutes les civilisations qui ont durées plus que quelques dizaines d’années ont adoptés une religion ou ont au minimum vécu avec des religions très présente en leur sein. Il semble que l’idée de dieu soit consubstantielle aux civilisations humaines qui ont assurées leur pérennité. La simplicité de ce concept, sa force, son effet rassembleur cimente les sociétés humaines bien plus surement que ne le fait la simple pensée rationnelle. Le sens de la justice immanente, consubstantielle à l’idée de dieu pousse chacun à respecter un certain nombre de règles qui facilite et pérennise la vie dans une société donnée. La coutume, adossée à la croyance commune, ancre l’individu dans un univers rassurant et codifié qui s’auto reproduit de génération en génération. Une fois la représentation de la divinité à peu près fixée, elle se transmet dans les lignées familiales et se développe de proche en proche avec l’essor de la population humaine qui en est infectée et la véhicule. Une croyance unique cimente les peuples et de plus, offre le prosélytisme comme une motivation à la coquète.

C’est un avantage compétitif énorme.

Une civilisation qui possède un tel outil à toutes les chances de s’imposer sur son aire géographique. On peut même supposer que l’avantage historique des civilisations monothéistes sur celles pratiquant le polythéisme vient de la plus grande efficacité fédératrice d’un seul dieu comparé au patchwork de la famille élargie d’un panthéon. C’est aussi probablement l’intuition de la nécessité de cet outil qui a poussé les révolutionnaires de 1789 à proposer l’être suprême comme support à la liesse du sans-culotte. Cette tentative de hold-up de l’imaginaire n’a pas eu, contrairement au système décimal, la postérité escomptée.

2 commentaires:

Michel Baujard a dit…

Il est d'autres cènes... drôle de réunion chez les v(d)ieux de l'humour et soutien au bien vivant humain Pierre Etaix
http://sites.google.com/site/iletaixunefois/Home

patbac a dit…

Tout à fait d'accord pour affirmer cette évidence que Dieu est un "mème" (l'ensemble des dieux de toutes les cosmogonies réunies le sont également par ailleurs). Je suis également d'accord, bien que légèrement moins excessif, sur la définition de "mème" qui est "un élément d'une culture pouvant être transmis par des moyens non génétiques". On peut donc effectivement parler de communication virale, via le bouche à oreille.

Là où je m'écarte complètement de la route induite réside dans l'affirmation qu'une croyance unique constitue une force fédératrice et supérieure à une croyance polythéiste. Si la croyance unique offre bien des avantages marketing, la démonstration de sa puissance reste toujours à démontrer car le recul historique demeure insuffisant.

L'islam n'affiche que 1400 ans au compteur quand à notre civilisation chrétienne, si elle peut s'enorgueillir de 2000 années, recherche actuellement un second souffle. Ces deux religions pour ne citer qu'elles n'offrent effectivement qu'un produit unique à leur catalogue et les médias en sont à ce point saturés que le raccourci est aisé qui consiste à les promouvoir championne des catégories "Fédéralisme" et "Prosélytisme"...

Que pensez alors de la Civilisation panthéonique Égyptienne avec ses 3000 ans ou de la Maya avec ses 2700 ans ? Si la Grecque (1200 ans) ou la Romaine (1300 ans) font petites joueuses, comment qualifier l'Hindouisme, sévissant toujours, qui trône sur la plus haute marche avec 4000 années de carabistouilles ?

Je vous le demande...

Maxime N° 365 ;: des causes et des effets.

365 – L’utilisation généralisée des modèles ne permet plus de faire la différence entre les causes et les effets. Pire : elle génère, entret...