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23 nov. 2009

Critique radicale de dieu (1)

Nous ne savons évidemment pas exactement quand à été imaginé, conçu ou inventé le concept de dieu. Les temps préhistoriques ne nous ont pas laissés, par définition, de traces suffisamment explicites pour attribuer sans conteste à tel ou groupe humain ou à tel ou tel individu la paternité de cette représentions qui a obtenue l’incroyable postérité que nous connaissons.

Cet inventeur a vécu très certainement en des temps forts reculés alors que les écritures n’existaient pas, enfin je veux dire, pour ne vexer personne pour l’instant, que les différentes manières d’écrire n’avaient pas encore été mise au point. Mis à part quelque gribouillages miraculeusement préservé à l’écart des intempéries au fond que quelques abris sous roche ; il n’a en définitive été laissé aucune trace précise de l’aventure intellectuelle de ses contemporains et moins encore de la sienne en particulier.

Il est d’ors et déjà bien établi, qu’un tout premier miracle est intervenu à cet instant, qui dut être mémorable même s’il n’a laissé au bout du compte aucune trace précise dans les mémoires.

C’est épatant, mais il semble bien que l’homme inventa plusieurs dieux à la fois ! En effets, les quelques traces laissées par les religions de la nuit des temps et parvenues jusqu’à nous sont toutes sans conteste polythéistes (ou à la rigueur animistes), alors que le monothéisme est, semble-t-il, de création relativement bien plus récente.


22 juin 2009

Critique radicale de la démocratie (7)


Abordons aujourd’hui un septième point : l’obstruction à toute recherche utopique d’un système meilleur. Le vote majoritaire est tellement ancré dans notre mode de fonctionnement que nous ne consacrons aucune énergie à tenter de le dépasser, à chercher quelque chose de plus efficace, de plus adapté aux conditions du monde modernes.

Ces défauts sont ressentis de plus en plus profondément dans le corps social qui réagit soit en se détournant de la politique, soit en apportant ses suffrages à des propositions antidémocratiques.

Le risque est bien que le peuple se défiant en définitive des valeurs même de la démocratie à cause des défauts inhérents au suffrage universel s’en remette à des systèmes de gouvernement totalitaires ou à mon sens, pire encore pour nous autres rationalistes, à des systèmes théocratiques.

2 mars 2009

Critique radicale de la démocratie (6)




Un sixième problème est posé par les rôles des minorités agissantes en démocratie. Les groupes de pressions constitués, les « partis élites » et leurs supplétifs les « idiots utiles » au sens Léniniste du terme, les plus modernes ONG et autres associations ad-oc nous montre quotidiennement combien ces groupes autoproclamés peuvent influer sur notre vie quotidienne, lui nuire et la compliquer.

L’incroyable immiscions dans les processus de prise de décision collectif des intérêts particuliers, des groupes de pression, des bureaux de lobbying, des syndicats, des intérêts corporatifs en général conduit à des dérives extraordinaires dans l’expression des suffrages.

Nous voyons sans cesse que la décision qui l’emporte, celle qui parvient à obtenir la majorité des suffrages n’est pas celle qui a une chance d’être conforme au bien commun mais celle qui satisfait le plus d’avantages particuliers.

5 janv. 2009

Critique radicale de la démocratie (5)


Critique radicale de la «démocratie» (5)


Voici un cinquième problème : la très forte suspicion d'obsolescence que le populo commence à percevoir. Disons simplement que le système se ringardise.

Que penser en effet d’un un procédé inventé et élaborée a des époques où n'existaient ni l'éducation de masse, ni les média grand public, ni les moyens de communication moderne ? Que penser d’un procédé mis au point pour un petit groupe, une élite de citoyens libres dans des cités où la majorité des personnes présentes étaient exclues des décisions car soit esclaves, soit barbare, soit du sexe féminin et où les décisions prises concernaient uniquement la cité elle-même ?

De plus, en pratique, le vote d’une décision devait à l’époque pour être légitime être précédé d’un débat effectif. Ce débat permettait à chacun d’exprimer ses idées, et dans un monde idéal, de tendre vers une forme de consensus ou tout le moins vers l’établissement d’une nette majorité garante, comme nous l’avons vu précédemment, de la légitimité de la décision...et donc garante en définitive de l’inutilité concrète du vote car tout le monde se trouvait rangé au même avis. Disons ici, pour caricaturer, que le vote fonctionne lorsqu’il ne sert à rien.

Nous convenons de nos jours que, pour être légitime, ce débat doit être mené entre citoyens bien instruits, bien éduqués, bien formés et impartiaux. Même si, charitablement, on admet que l’éducation nationale et les média répondent plus ou moins à leur mission, les citoyens réels, eux, ne sont jamais impartiaux. La quantité d’information disponible produit un bruit de fond tellement intense qu’il n’est pratiquement plus possible pour l’électeur potentiel d’en extraire le moindre sens.

Les médias se sont constitués aujourd’hui en une caisse de résonance sélective. Ils choisissent plus ou moins arbitrairement quelques informations risiblement ténues. Chaque organe commente, relaie et amplifie ces micros évènement pour en faire des informations planétaires qui saturent sans coup férir nos possibilités de jugement.

Comment pouvons-nous alors décider où porter nos suffrages puisque nous n’avons qu’une idée confuse du monde ? Nous ne pouvons plus nous le représenter que comme un tintamarre sans signification ni direction.

Nous devons admettre que nous sommes bien loin du gouvernement d’une petite cité idéale et belliqueuse à l’ombre du mon Olympe. Quelle chance à donc ce système de pouvoir convenir à notre monde globalisé de plusieurs milliards d’habitants ?…

B.O.B.

Maxime 379 : De la magie.

379 – les véritables magiciens ne parlent pas de magie.  Drago - 12/2023 ZL/. "LeChiffre"