"The minority is sometimes right; the majority always wrong."
G.B Show
Plus concis que la Phénoménologie de l'Esprit, plus poilant que le Tractatus Logico-Philosophicus (sauf la chute), moins illustré que Bibi Fricotin. Sauf mentions contraires, les visuels comme les textes sont originaux.
Nous ne savons évidemment pas exactement quand à été imaginé, conçu ou inventé le concept de dieu. Les temps préhistoriques ne nous ont pas laissés, par définition, de traces suffisamment explicites pour attribuer sans conteste à tel ou groupe humain ou à tel ou tel individu la paternité de cette représentions qui a obtenue l’incroyable postérité que nous connaissons.
Cet inventeur a vécu très certainement en des temps forts reculés alors que les écritures n’existaient pas, enfin je veux dire, pour ne vexer personne pour l’instant, que les différentes manières d’écrire n’avaient pas encore été mise au point. Mis à part quelque gribouillages miraculeusement préservé à l’écart des intempéries au fond que quelques abris sous roche ; il n’a en définitive été laissé aucune trace précise de l’aventure intellectuelle de ses contemporains et moins encore de la sienne en particulier.
Il est d’ors et déjà bien établi, qu’un tout premier miracle est intervenu à cet instant, qui dut être mémorable même s’il n’a laissé au bout du compte aucune trace précise dans les mémoires.
C’est épatant, mais il semble bien que l’homme inventa plusieurs dieux à la fois ! En effets, les quelques traces laissées par les religions de la nuit des temps et parvenues jusqu’à nous sont toutes sans conteste polythéistes (ou à la rigueur animistes), alors que le monothéisme est, semble-t-il, de création relativement bien plus récente.
Un sixième problème est posé par les rôles des minorités agissantes en démocratie. Les groupes de pressions constitués, les « partis élites » et leurs supplétifs les « idiots utiles » au sens Léniniste du terme, les plus modernes ONG et autres associations ad-oc nous montre quotidiennement combien ces groupes autoproclamés peuvent influer sur notre vie quotidienne, lui nuire et la compliquer.
L’incroyable immiscions dans les processus de prise de décision collectif des intérêts particuliers, des groupes de pression, des bureaux de lobbying, des syndicats, des intérêts corporatifs en général conduit à des dérives extraordinaires dans l’expression des suffrages.
Nous voyons sans cesse que la décision qui l’emporte, celle qui parvient à obtenir la majorité des suffrages n’est pas celle qui a une chance d’être conforme au bien commun mais celle qui satisfait le plus d’avantages particuliers.
208 – Y a-t-il une réalité cachée en deçà ou au-delà des perceptions de nos sens et/ou de nos capacités de compréhension ? Penser qu’il y a...